Proposition Théorique

Mon implication comme sujet produisant des phénomènes dit "Psi" d'une part et chercheur d'autre part m'ont rendu enclin dès 1977 à proposer une théorie. Théorie que j'ai complétée au fil des années. J'ai été conforté dans mon approche de théorisation par des physiciens, des psychophysiologues ainsi que des chercheurs en neurosciences où des "passerelles" ont pu être être établies. Disons qu'un changement de paradigme théorique est en train de s'opérer.

Les sujets dits "Psi" sont-ils psychophysiologiquement différents?

Est-ce que les effets psi constatés au cœur de la matière ou sur le vivant peuvent être expliqués par le fait que le sujet serait doté d’une psychophysiologie particulière. Cette hypothèse ne tient pas la route une seconde ! Les seules constations intéressantes qui ont été faites à l’E.E.G – pendant que le sujet manifeste un effet psi-, montrent des bouffées d’ondes α lentes (8/9HZ), ce qui est effectivement original, lesdites ondes n’apparaissant que dans les phases de sommeil paradoxal, les yeux fermés et dans des états modifiés de conscience (prière, méditation) shuntant le pariétal (distinction entre le soi et l’environnement).

Or là le sujet est dans une attitude où « normalement » aucune onde de cet ordre devrait être notée. Même anomalie constatée concernant les tachycardies paroxystiques à L’E.C.G contemporaines des ondes α à l’E.EG. Tout ceci est totalement anachronique et fortement improbable pour un neurologue…

La conclusion raisonnable est, que le sujet est dans un état mental paradoxal : état « méditatif » couplé à un état d’éveil. D’ailleurs cet état mental est caractéristique chez tous les sujets que j’ai rencontrés (sauf Boris Ermolaev à Moscou) … il y a toujours des exceptions pour confirmer une règle !). Ce sont les clés de cet état mental modifié de conscience particulier que je communique lors des stages que j’organise. En y ajoutant la visualisation de l’effet souhaité, déjà réalisé.

Les explorations cardiologiques ECG pendant l'expression du phénomène soulignent simplement un paradoxe que l'on ne rencontre jamais en neurologie : bouffées d'ondes alpha lentes contemporaines d'une tachycardie paroxystique à 160 voire 180 BPM (battements par minutes).

Le bon sens nous amènent à cette conclusion : les anomalies constatées chez la plupart des sujets nous guident sur l'état psyphophysiologique utile pour produire un "effet" paranormal". Mais nous laisse en questionnement sur les effets physiques et biologiques constatés issus de l'attitude mentale. Alors quel est le lien entre entre psyché et matière? Rappelons que certains effets ne sont toujours pas reproductibles par la science au moment où nous écrivons ces lignes, notamment les modifications de structure interne de barreaux d'alliages ... insérés dans des tubes de verre scellés ou encore des actions bactéricides sur escherichia coli et proteus morgani dans des éprouvettes situées à deux mètres de distance du sujet

Essai de théorisation du phénomène psychokinèse/télékinésie

1 - De la notion de conscience non-locale: le lien psyché <-- > matière

Constater les effets sur la matière et/ou sur le vivant c’est bien mais ce qui doit interpeller beaucoup plus à mon sens c’est la relation : le feedback psyché du sujet > <matière. C’est sur ce lien que doit porter toute réflexion pour proposer des théories (hélas difficiles à valider en l’état) « recevables » où il est déjà clairement établi que l’on ne pourra faire référence ici à des forces, des énergies « traditionnelles » dans ce type de phénoménologie.

Ma propre théorie rejoint – pour ce qui concerne la non-localité de la conscience-, Eccles, Penrose, Dobbs et bien sûr Charon. Tous les chercheurs physiciens des quanta et neuroscientologues « modernes » s’accordent sur ce point. L’on verra qu’il y a là une certaine logique pour tenter d’expliquer l'étiologie des effets dits psi. Evidemment Changeux et autres de l’arrière garde, en restent à la conscience produite par le cerveau !

Pour l’heure il semble bien incontournable de constater qu’entre l’objet matière et l’objet psyché/conscience, il existe un lien. Quel est t-il ? A tout le moins cela plaide en faveur de la délocalisation (partielle) de la conscience dont le cerveau ne serait que le « propriétaire » qui héberge la conscience (R.Penrose). Je propose un exemple (repris par Pin van Lommel) assez « rustique » pour imager cette notion.

Nous ne voyons ni n’entendons les ondes hertziennes. Mais le téléviseur -via la parabole- et son alchimie électronique va matérialiser ces ondes en sons et en images. Ce n’est donc pas le téléviseur qui génère le contenu onde/information. Bien que ce soit éminemment plus complexe pour le cerveau cette comparaison avec le téléviseur peut s’appliquer.

Les ondes qu’on nommera ondes de psychomatière (Dobbs, Eccles : psytrons. Charons : éons). Randford, JPG) ont un tropisme pour le cerveau. Ces ondes ont une composante φ et une composante Ψ . Lorsque je parle j’émets des ondes acoustiques à 320 m/s dans l’espace à 20°C. A l’instar des ondes hertziennes mes ondes acoustiques ont un contenu informationnel qui va être décodé, rendu « intelligible » par notre cerveau qui va le stocker (cingulum, hippocampe). Même chose pour l’organe de la vision, de l’ouïe… Toutes perceptions reçues par notre corps est source d’information rendue « intelligible » par notre néocortex. Nous reviendrons sur cette notion de la non-localité en proposant (succinctement) notre théorie.

Macro-physique quantique = crédibilise la psychokinèse ?

Olivier Costa de Beauregard (*) a toujours considéré que la psychokinèse pouvait tout à fait s’inscrire dans la physique quantique bien qu’elle soit de nature macroscopique. Cette idée a toujours été dénoncée par ses confrères et ce avec d’autant plus de vigueur qu’il avait eu l’audace de s’intéresser de très près à la … parapsychologie ! On lui doit – excusez du peu -, d’être à l’origine du protocole d’expériences qui permettra à Alain Aspect en 1982 de démontrer que les inégalités de Bell pouvaient être violées et que paradoxe d’Einstein, Podolsky et Rosen était bien fondé (ce que refusait de son vivant Einstein car disait-il « je serais obligé d’admettre la télépathie (sic)). La non-séparabilité des particules jumelles quelque soit la distance les séparant, était établi ! Ce préambule est une des pièces du puzzle pour comprendre les mécanismes de la télépathie… de la psychométrie … de l’influence à distance… de la psychokinèse.

(*) Psychokinèse et Rétrocausation, in Annales de la Fondation Louis de Broglie vol. 26. Psychokinèse et télégraphie supralumineuse. Vol. 28

…. La macrophysique quantique : un pont entre le monde visible et le monde quantique !

Université de Californie à Santa Barbara. Une équipe est parvenue à induire un effet quantique dans un bout de métal assez gros pour être visible à l’œil nu ! Des matériaux ont été amenés à leur ground state (+ bas d’énergie possible) sans avoir à les refroidir. Les expérimentateurs ont démontré sur un résonateur de 30 microns (autant dire des années lumière dans le monde des atomes !) fait de nitrure d’Al en sandwich entre deux couches d’Al pur (A99). Branchement sur un microcircuit supraconducteur à température de – 0,1°K ( - 272 C°). Après une poussée au résonateur (énergie très précise) pour le faire osciller. Ils ont alors fait entrer leur supraconducteur dans un état superposé d’état où il donnait, ne donnait pas de poussée au résonateur, lequel adoptait le même genre de comportement « bizarre », où il oscillait et n’oscillait pas en même temps.Nous avions là la concrétisation du principe d'incertitude de Heisenberg, base de la physique des quanta ... sauf qu'ici il s'agit ici de la macrophysique quantique !Prélude à l’ordinateur quantique qui voit le jour aujourd'hui!

Théorisation du Phénomène P.K.

à l’aide des ondes pulsées informationnelles  

Concept d’information : modèle quantitatif de l’interaction Esprit-Matière utilisant la théorie de l’information. L’information est une mesure du changement d’état du savoir. Ainsi quand la fonction d’onde de la matière collapse au cours d’une observation, cela nous donne une certaine quantité de savoir. Cette information est traitée par le conscient puisque c’est le conscient qui effectue l’observation. Ceci amène à l’équation de base (Walker) pour l’interaction Esprit-Matière. De même que je suis à l'origine de image adoptée : téléviseur > ondes hertziennes et ondes de psychomatière et cerveau pour donner corps à la notion de conscience non-locale; je propose à nouveau un exemple pas très académique j'en conviens mais qui peut nous aider pour le concept information > énergie . Je suis dans un hôtel au 1 er étage. Il y a 50 chambres occupées. A minuit je sors de ma chambre n° 25 et dans le couloir avec une voix de stentor je crie « Au feu ! ». Affolés; sortent quasi immédiatement, hommes, femmes et enfants … J’ai simplement lancé l’information : « au feu » et n'ai émis que quelques watts qui ont généré plusieurs dizaines de kilowatts!

Ma proposition théorique  

Ma théorie rejoint par certains aspects celle de Richard Dick Mattuck. Les physiciens ont longtemps considéré qu’il y avait une difficulté à adapter l’image de la notion de Conscience (ou Esprit) à un univers rempli de matière. L’Esprit serait-il une propriété que la matière acquiert quand elle atteint le niveau de complexité du cerveau ? Ou un système spécifique à part entière, capable d’interaction avec la matière ? Ces questions, jusqu’alors réservées aux seuls philosophes, sont devenues l’un des pôles d’intérêt majeurs des physiciens, tout particulièrement de ceux qui sévissent dans l’univers quantique. En effet, d’un côté l’expérimentation scientifique met en évidence l’effet PK et de l’autre, il semble qu’il y ait, sur le plan théorique, une façon d’ajouter la Conscience à la mécanique quantique : théorie du comportement atomique. On se doit de rappeler que chaque fois que l’on pratique une simple observation et/ou mesure sur un système quantique (autrement dit sur un atome ou sur deséléments encore plus petits) un changement au hasard, imprévisible, se produit dans l’état du système observé.

L’équation fondamentale de la mécanique quantique (équation deSchrödinger ) ne peut expliquer cela. D’après cette équation, il n’y a pas de changement dû au hasard, ce qui est en contradiction avec l’expérience. C’est là toute la difficulté de ce que l’on appelle le “ problème de la mesure en mécanique quantique ”. Pour supprimer cette contradiction, on considère que l’observateur - sachant que toujours un changement au hasard se produit -, ce serait sans doute la Conscience elle-même qui causerait ce changement, tout en considérant que la Conscience admise comme entité n’obéit pas à l’équation de Schrödinger. Il a été suggéré (Walker) que, grâce à un effet de volonté, la Conscience pourrait être à même de diriger ces changements pour qu’ils ne soient plus simplement l’effet du hasard.

Test sur Générateur de hasard émettant un faisceau

de faible intensité de photons

« Soit un faisceau laser de faible intensité divisé par une lame semi transparente, idéalement ½ ½ . Sur chaque demi-faisceau sera inséré un photodétecteur, en A et en C. Il s 'agit bien d'une corrélation EPR, car au séparateur B chaque photon « opte » selon la prescription de Born-Jordan. « L'agent » opérant en A biaisera, en plus ou moins, la probabilité a priori finale ; la fréquence statistique mesurée en C sera corrélativement biaisée, en moins ou plus. Si la séparation AC est du genre espace il y aura télégraphie supralumineuse ou rétrotélégraphie si elle est du genre temps passé. Notons que la psychocinèse est essentiellement rétropsychocinèse; par exemple l'action sur un dé en vol opère avant l'affichage du résultat; c'est la cause finale d'Aristote. La rétropsychocinèse a été testée notamment par Schmidt (sur GNA) et discutée in Physics Rev. par Stapp 1994 , sur un exemple moins topique que celui-ci. 

Ce test  « clé » destiné à prouver la réciprocité connaissance-psychokinèse postulée par la formule de Bayes a été suggérée par Olivier Costa de Beauregard. C’est une expérience de ce type qui m’a été proposée en août 2005 à la Fondation de Psychophysique Marcel Odier. Cette expérience à laquelle je me suis prêté c’est déroulée sur 2 jours. Elle a nécessité la conception d’un générateur de photons et d’un logiciel extrêmement sophistiqués. Le concours du physicien genevois Gizin a été précieux. Le trajet de photons a été ainsi dirigé par PK : vers le haut ou le bas ou en faisceau cohéré de sorte que le trajet erratique n'est plus de mise.

Concept d'information traitée par la Conscience

Exemple : si l’on désire faire bouger un atome vers la droite, on obligerait, dans une observation, la position moyenne à se déplacer vers la droite. Ainsi est créée une modélisation intéressante et applicable à la PK : la Conscience influence la matière en y déclenchant des changements non dus au hasard au cours du processus d’observation. Dans le modèle proposé, il n’y a pas de “ force-Esprit ”, pas de transfert d’énergie de la Conscience à la matière. La Conscience ne fait qu’utiliser l’énergie présente dans ce qui est appelé : incertitudes quantiques ou fluctuations de la matière. Il existerait alors une réorganisation de cette énergie d’une manière aléatoire de façon à produire l’effet PK. La théorie peut être rendue quantitative à l’aide du concept d’information (R.D. Mattuck) traitée par la Conscience, cette dernière étant égale à l’information nécessaire pour produire le changement “ obligé ” non-aléatoire dans la matière. Les calculs déclinés à partir d’un tel postulat sont satisfaisants pour décrire les effets PK à petite échelle.

Si l’on prolonge notre approche sur ce modèle théorique, on peut supposer la PK fondée sur des fluctuations quantiques provenant de l’agitation thermique des molécules. Ceci expliquerait une variété d’effets sur une plus grande échelle : mouvements et lévitations d’objets, “ voltages ” PK de plus de 10.000 volts induits dans des circuits électriques, changements de température, déviations de rayons lumineux et autres effets PK observés. D’autre part, la non-localisation de la Conscience amène à expliquer son influence synaptique et dendronique (exocytose vésiculaire) sur des particules élémentaires spécifiques (Dobbs, Eccles) du cerveau (particules de psychomatière) d’une autre personne : télépathie, influence à distance, etc. Pour ma part, une des voies privilégiées de recherche que je poursuis est celle du (des) rôle de la paire de centrioles du cytosquellette des cellules eucaryotes neuronales. Ces dernières (les centrioles) permettraient des transferts d’informations normo dromiques (voire antidromique : « backward causation » ou causalité antérograde) à l’échelle quantique (champ non-local de cohérence (cohérentnon local human field B.B. Kossov 1996) et de décohérence quantique .

Nous écarterons le matériel mathématique – trop complexe ici - des diverses modélisations et tenterons un simple schéma conceptuel. Le processus, selon lequel la particule partant d’un état dans lequel une propriété est indéfinie, se transforme en un état dans lequel la propriété est définie pendant une observation est appelé “ collapse ” ou “ réduction ” de la fonction d’onde. Le collapse de la fonction d’onde est dit non-local dans l’espace et dans le temps (O. Costa de Beauregard). Ce serait l’interaction du système matériel et de la Conscience qui provoquerait l’effondrement de la fonction d’onde. La Conscience est une activité “ non-matérielle ” dans le sens où elle n’obéit pas à l’équation de Schrödinger. Elle fonctionne de telle sorte que les probabilités prédites par la théorie quantique ne sont pas violées. Par un effet de sa volonté, la Conscience fonctionne “ activement ” et guide le collapse de manière à ce qu’il se produise d’une façon non-hasardeuse, d’où les déviations déjà citées dans les probabilités de la mécanique quantique. On peut formuler quantitativement cela par le concept d’information. Information traitée par le conscient = Information associée à la réduction du paquet d’ondes fonction de matière. La Conscience est capable de manier l’information à la vitesse de W bits/seconde, alors elle traite Wt bits en t secondes, donc l’équation ci dessus devient : Wt = - log 2 [probabilité ( y 1 - y 2 ) ] . Plus W est grand, plus l’effet PK est maximal.

Exemple : l’information visuelle pénétrant dans la Conscience via l’œil est de 10 8 bits/seconde, sachant que le nombre de fibres nerveuses allant au cerveau est de 3 x 10 6 et que chaque fibre transporte 50 signaux/seconde (1bit/signal) ce qui nous donne approximativement : W = 3 x 10 6 x 50 = 1,5 x 10 8 bits/seconde.

Ce W est-il assez grand pour décrire les effets à grande échelle ? L’équation de base de Walker semble satisfaisante pour des “ micro-phénomènes ”, pas pour des effets PK plus importants. Elle établit que la Conscience traite l’information à un taux constant pendant toute la période de l’effet PK. En réalité, le mécanisme de réduction de la fonction d’onde est beaucoup plus efficace si le collapse est réalisé par un processus de “ pulsations ” avec l’information. Cela se traduit par une vitesse accrue réduisant chaque fois la fonction d’onde à une nouvelle fonction d’onde possédant une vitesse moyenne légèrement supérieure. L’équation PK qui en résulte doit être appliquée à chaque pulsation individuelle et les résultats s’additionnent.

Il semblerait que l’on doive préférer : « agitation thermique » (Pr.C.Crussard) à « motion de chaleur » improprement traduite de l’anglais « thermal motion » ; dans la théorie de R.D. Mattuck in « Science et Conscience », Les deux lectures de l’univers, pp. 77-95. Stock 1984.

Décohérence quantique : La décohérence est un phénomène qui annule le principe de superposition quantique et permet d’assurer la transition entre le monde surprenant des particules et celui, classique, qui nous esst familier. En expliciter les fondements a une conséquence pratique de taille : on peut désormais espérer que le calcul quantique devienne un jour réalité.

 

Quasi force PK et Energie PK  

Puisque selon l’équation PK, la vitesse est proportionnelle au temps (par moyenne constante W) nous pouvons définir une “ quasi-force ” PK. PK, F PK = masse.accélération PK = masse.vitesse PK/temps. Quasi force, car on ne peut dire ici qu’il y ait une force réelle, autrement dit, un champ de force produit par la Conscience sur l’objet. Exprimé en mécanique quantique, il n’y a pas de potentiel supplémentaire ajouté à l’équation de Schrödinger qui cause alors la modification de la fonction d’onde. Disons que la mécanique de réduction agit comme une force. Il n’y a pas de “ force de l’esprit ” qui transfère l’énergie de la Conscience dans cette théorie.

… Modifier les cycles d’électrons ?

La Conscience utilise, pour initialiser l’effet PK, l’énergie déjà présente dans la matière sous formes de fluctuations quantiques dues au hasard, réorganisant ladite énergie d’une manière non-aléatoire de façon à obtenir l’effet PK. Lorsque le sujet, par exemple, concentre son action sur une portion de barreau d’alliage qu’il se propose de modifier, il va mettre en œuvre le mécanisme de réduction de la fonction d’onde. Il va, consciemment ou non, coordonner une “ onde ” (bits/information). Cette onde (faisceaux de psychomatière vectrice) modifie les cycles d ‘électrons de telle manière que la résultante des modifications peut générer un couple suffisant pour pouvoir “ organiser ” une portion de métal en synchronisant les orbites des électrons jusqu’à ce que le métal se plie de lui-même. Selon la seconde Loi de la thermodynamique, toute modification macroscopique produite dans un système isolé va vers une plus haute entropie, puisque les états de plus grands désordres se produisent avec plus de probabilité. Les théories évoquées ne violent pas cette Loi fondamentale de la conservation de l’énergie ; seules les distributions de probabilités quantiques sont modifiées. La PK respecte donc la seconde Loi de la thermodynamique de Carnot Clausius. Un petit “ bémol ” cependant : dans le cas où c’est la motion de chaleur moléculaire ( « agitation thermique » Pr.C.Crussard) qui est la source d’incertitude quantique, il a “ viol ” de cette Loi. On appelle alors “ antiphysiques ” (Costa de Beauregard) ces processus “ violeurs ” puisque, tout comme les antiparticules, ils sont admis par les équations dynamiques fondamentales de la mécanique quantique. Cela dit, il faut reconnaître qu’ils ne sont que rarement observés .

Conclusion  

L’élaboration d’une théorie ressortant du domaine de la mécanique quantique et de l’interaction Esprit-Matière est tout à fait cohérente, si je pose le postulat que la Conscience est capable de faire collapser la fonction d’onde, sachant que l’information est traitée en plusieurs pulsations brèves. J’ai caractérisé la Conscience d’une façon rudimentaire à l’aide de deux éléments :

W ~ 10 8 bits/seconde

P ~ 10 –12 S

L’information/conscience (information cognitive) est traitée à raison de 10 8 bits/sec. Quant à « l’information active » elle serait traitée à 10 12 bits/sec. Cette différence de fréquence maximale serait trop complexe à commenter ici, mais nous admettons volontiers qu’elle puisse interpeller quelques physiciens (mécanique quantique relativiste).

Nous connaissons également mieux les interactions et les mécanismes psychophysiologiques les plus intimes et où le rôle de la mécanique quantique est prépondérant. Cette meilleure connaissance de la genèse des effets paranormaux et de l’attitude mentale utile nous amène à considérer que ce potentiel psi est disponible chez la majorité des individus. Après un “ apprentissage ” pour induire ses propres E.M.C. (Etats Modifiés de Conscience) et le “ gommage ” de toutes les censures inhibitrices que notre société impose, beaucoup pourront manifester le “ facteur psi ” qui est en eux.

Notes : Balises dans le texte

Il semblerait que l’on doive préférer : « agitation thermique » (Pr.C.Crussard) à « motion de chaleur » improprement traduite de l’anglais « thermal motion » ; dans la théorie de R.D. Mattuck in « Science et Conscience », Les deux lectures de l’univers, pp. 77-95. Stock 1984.

Décohérence quantique : La décohérence est un phénomène qui annule le principe de superposition quantique et permet d’assurer la transition entre le monde surprenant des particules et celui, classique, qui nous esst familier. En expliciter les fondements a une conséquence pratique de taille : on peut désormais espérer que le calcul quantique devienne un jour réalité.

Un barreau métallique contient des milliards de molécules. Dans chacune d’entre elles existe un véritable nuage électronique, en périphérie duquel se tiennent les trajectoires d’électrons avec des probabilités de présence que l’on sait calculer. En 1 seconde, l’électron fait environ 10 18 révolutions ou cycles dans son nuage. Ce désordre n’est qu’apparent puisque l’électron fait environ 1 milliard de fois la même trajectoire, mais il en change 1 milliard de fois par seconde !

Extraits d’un échange épistolaire que j’ai eu en 1998 avec le Pr. Charles Crussard : « Pour ce qui concerne les mouvements aléatoires des atomes, leur agitation thermique est descriptible par des ondes dites « phonons », qui sont quantifiées. J’avais fait une communication au Congrès de Physique Solvay en 1951 sur ce sujet, en traitant le problème des interférences de phase des phonons […] j’avais démontré une probabilité notable de cisaillement locaux exceptionnels, capable de faire germer la martensite (ndla : martensite ; lire annexe n° 11), ou de déplacer des dislocations […]. Vos effets (l’auteur) P.K. de déformation ou de transformation martensitique, pourraient trouver là une explication ; […] Cette voie ne peut absolument pas expliquer vos essais où vous avez « recuit » (ndla : « amollit ».), un alliage durci par traitement thermique..

Tout comme la présence “ naturelle ” rare de l’antiparticule de l’électron : le positron. Lorsque le positron (antimatière) antiparticule symétrique de l’électron, chargée positivement, rencontre un électron (matière) particule chargée négativement ; se rencontrent, ils s’annihilent en une paire de… photons !

Décohérence quantique : La décohérence est un phénomène qui annule le principe de superposition quantique et permet d’assurer la transition entre le monde surprenant des particules et celui, classique, qui nous est familier. En expliciter les fondements a une conséquence pratique de taille : on peut désormais espérer que le calcul quantique devienne un jour réalité.

Collapse de la fonction d’onde (collapse y ), réduction du paquet d’onde : le processus par lequel la particule, partant d’un état dans lequel une propriété est indéfinie, se transforme en un état dans lequel la propriété est définie pendant une observation, est souvent appelé « collapse » ou réduction de la fonction d’onde. La fonction d’onde initiale y décrit une particule étendue également sur les 2 fentes (Young) . Pendant l’observation, y s’effondre en une des deux fonctions d’onde en état final : ou bien 1, qui décrit une particule dans la fente 1, ou 2, qui décrit une particule dans la fente 2. Ceci est l’exemple d’une mesure « idéale » décrite pour la compréhension. Le collapse est dit « non local ». Chaque fois qu’un électron est détecté dans la fente 1, cela signifie que la fonction d’onde j , après avoir couvert les deux fentes 1 et 2, s’est réduite en une fonction d’onde j , qui ne recouvre que 1 ( j 1) . C’est-à-dire qu’une observation réalisée localement dans la région 1 provoque le collapse de la fonction d’onde sur tout l’espace, y compris la région la plus éloignée 2. Ainsi l’observation locale ayant des effets non locaux, le collapse de la fonction d’onde est non local. Le physicien Olivier Costa de Beauregard a développé une approche sur la non-localité temporelle d’événements microphysiques, dont la réduction du paquet d’onde ou collapse ψ. Si la réduction se produisait immédiatement, la partie de l’onde électron à 2 se déplacerait vers 1 avec une vitesse plus grande que la lumière . Cela violerait la relativité (plus précisément, cela viole la nécessité qu’a la fonction d’onde de collapser d’une manière invariante du point de vue de la relativité). Supposons que nous observions l’électron dans la région 1 à 10 heures. Alors le collapse à la fente 2 doit avoir débuté avant 10 heures , de manière à atteindre la fente 1 à 10 heures sans dépasser la vitesse de la lumière ! Ainsi une observation faite à 10 heures provoque le début du collapse à un moment précédant 10 heures, c’est-à-dire que la réduction est non locale dans le temps.

Concept d’information : modèle quantitatif de l’interaction Esprit-Matière utilisant la théorie de l’information. L’information est une mesure du changement d’état du savoir. Ainsi quand la fonction d’onde de la matière collapse au cours d’une observation, cela nous donne une certaine quantité de savoir. Cette information est traitée par le conscient puisque c’est le conscient qui effectue l’observation. Ceci amène à l’équation de base (Walker) pour l’interaction Esprit-Matière.

Un barreau métallique contient des milliards de molécules. Dans chacune d’entre elles existe un véritable nuage électronique, en périphérie duquel se tiennent les trajectoires d’électrons avec des probabilités de présence que l’on sait calculer. En 1 seconde, l’électron fait environ 10 18 révolutions ou cycles dans son nuage. Ce désordre n’est qu’apparent puisque l’électron fait environ 1 milliard de fois la même trajectoire, mais il en change 1 milliard de fois par seconde !

Extraits d’un échange épistolaire que j’ai eu en 1998 avec le Prof. Charles Crussard : « Pour ce qui concerne les mouvements aléatoires des atomes, leur agitation thermique est descriptible par des ondes dites « phonons », qui sont quantifiées. J’avais fait une communication au Congrès de Physique Solvay en 1951 sur ce sujet, en traitant le problème des interférences de phase des phonons […] j’avais démontré une probabilité notable de cisaillement locaux exceptionnels, capable de faire germer la martensite , ou de déplacer des dislocations […]. Vos effets (l’auteur) P.K. de déformation ou de transformation martensitique, pourraient trouver là une explication ; […] Cette voie ne peut absolument pas expliquer vos essais où vous avez « recuit » par effet pseudo-thermique équivalent à 660°C , un alliage durci par traitement thermique. ».

Tout comme – et pour exemple -, la présence “ naturelle ” rare de l’antiparticule de l’électron : le positron. Lorsque le positron (antimatière) antiparticule symétrique de l’électron, chargée positivement, rencontre un électron (matière) particule chargée négativement ; se rencontrent, ils s’annihilent en une paire de… photons !