La vérité est tenace. Le mensonge est éphémère

(Thalès de Milet. 625 av JC).

Lettre ouverte à mes détracteurs imprudents !

La diffamation s'applique également sur le Net (blogs, forums, courriels, etc. )

Préalable: Mise au point : Il est du droit de chacun de ne pas croire aux phénomènes que je produis. Ainsi que d'exprimer librement ses arguments pour confirmer son point de vue sur le Net dans des revues ou ouvrages ou autres médias. Mais on le lira ci-dessous, il ne faut pas confondre critiques négatives et diffamations du style : ".....Girard n'est qu'un escroc ...". Certaines peuvent être à l'origine de lourdes sanctions pénales.

Régulièrement, certains forums émettent des propos diffamatoires me concernant. Il en est même qui n’hésitent à me qualifier d’escroc. Le législateur prévoit des sanctions et de lourdes amendes comme on le verra plus avant. On semble oublier un peu vite que l’on ne peut tout dire sur le Net. La Loi s'applique aux internautes comme elle s’applique aux particuliers et à tous les médias quelques soient les moyens de diffusions employés.

 Les attaques diffamatoires ad hominen me qualifiant d’escroc sont sévèrement punies par la Loi, si le diffamateur ne peut apporter les preuves de ses assertions. La qualification d'escroquerie (Art. 313 - 1) est l'une des plus graves de notre Code Pénal. Le code pénal punit très sévèrement celui dont la qualification d'escroquerie est retenue. L'escroquerie avérée peut être punie de 5 ans d'emprisonnement et de 350 000 euros d'amende. Il faut dire que cette qualification particulièrement grave, nécessite pour être retenue, trois qualifications essentielles. J'ai beau retourner mon Code Pénal - que je connais assez bien -, dans tous les sens, « fouiller » dans toutes les jurisprudences, aucune d'elles ne me concerne. Donc accuser quelqu'un d'escroquerie est loin d'être mineur.   

Alors que dire de ma "condamnation" par le tribunal de Grasse ?

 Sur les forums m’attaquant régulièrement on cite des sources comme l'ouvrage d'Alain Cuniot, ouvrage qui est bourré d'inexactitudes. Au hasard : échangeant avec Yves Lignon, Alain Cugnot écrit page 207 "...... chaque fois que J.P. Girard a effectué une expérience sous vigilance scientifique, ou en présence de Gérard Majax ...". Je n’ai jamais expérimenté avec ce magicien. Gardons le pompon pour la bonne bouche, toujours dans le livre de Cugnot : page 238 et 239 (et 241 où il y a un fac-similé) de l'ouvrage déjà cité. Alors là on progresse dans la gravité de l'accusation d'escroquerie. Notre ami Cugnot qui dit tout et n'importe quoi à mon encontre dans ses écrits affirmant que je dirigeai une officine de vente de numéros gagnants et que j’aurai été condamné. L'officine qui existait à Mouans Sartoux (06) avait été créée quelques années auparavant par Mr Patrick Poquet. Cette société a utilisé abusivement mon nom et a été condamnée par le Tribunal correctionnel de Grasse pour escroquerie, abus de confiance. On notera que le livre d'Alain Cugnot date de 1989, trois ans avant le jugement du tribunal de Grasse en novembre 1991. Tribunal qui en aucun cas n'a retenu la qualification (très grave) d'escroquerie. J'ai donc décidé de publier mon extrait de casier judiciaire qui coupe ainsi court à toutes les polémiques injustifiées.

Mon extrait de casier judiciaire précédé de la Loi concernant la demande d'extrait :

Un procureur de la république qui me … défend !

 Mais revenons au Tribunal où étaient présents ce même jour : Guy Lux, Dominique Web et moi-même. Quand il s'est agit de me présenter devant les magistrats il a été facile pour moi de démontrer que je n'étais en rien impliqué. Que dans cette affaire je n'avais jamais gagné quelque argent ! Mais le plus surprenant c'est le réquisitoire à décharge du Procureur de la République qui s'est comporté en véritable défenseur à mon égard. Citant le sérieux des travaux (le Juge d'Instruction Murcianno ayant versé au dossier tous les travaux et attestations me concernant) auxquels bénévolement j'avais participé pendant des années.. Maître Lombard, défenseur de Guy Lux était quasiment "scotché !". Guy Porte le journaliste du Monde assis derrière moi m'a fait ce commentaire : " Ce serait votre avocat que l'on comprendrait mais là, de mémoire de journaliste je n'ai jamais entendu un tel réquisitoire et qui plus est, dans un domaine habituellement très controversé... ".

Suite à un lapsus calami d'une édition du Monde relatant ce procès médiatisé où le quotidien écrit - me concernant - que je suis condamné à quatre mois avec sursis. n'a pas manqué à mes chers "ennemis" de clamer haut et fort que ma culpabilité dans cette affaire était bien établie et qu'enfin justice était faite! Par contre le quotidien " Nice Matin" du a bien reproduit les attendus du procès " .... .et Jean-Pierre Girard quarante neuf ans et deux autres personnes ont bénéficié d'une relaxe ..."

Le Monde quant à lui a rectifié son erreur dans une autre édition (12/12/1991) et l'on peut d'ailleurs constater dans les archives ci-dessous que la modification a bien été faite. Ci-dessous lle document du monde.

Les dommages et intérêts que l'on m'a versés à deux reprises pour accusation d'escroquerie, ne sont pas une plaisanterie Jusqu'ici je n'ai jamais perdu un procès que j'ai intenté !!! On semble oublier que le Net jouit des mêmes règles que la presse et que me qualifier d'escroc sans apporter la moindre preuve peut aller jusqu'à l'emprisonnement et 300 000 euros de dommages et intérêts! Mes alertes Google me permettent de connaître la moindre citation me concernant que ce soit sur les forums, blogs ou sites dans le Monde entier. À ce propos il peut être utile de lire les précisions apportées ci-dessous par Me Alain Bensoussan spécialiste du droit du Net et des médias en général.